L’IndyCar est souvent considérée comme la “version américaine” de la Formule 1, mais les voitures, les règles et les circuits sont en fait très différents.
Par exemple, les courses IndyCar se déroulent à la fois sur des circuits routiers de style F1 et sur des circuits rapides (ou pistes ovales) tout au long de la saison. Les courses d’IndyCar sont également beaucoup plus longues que les parcours de F1, couvrant régulièrement environ 500 km par course alors que les courses de F1 ne durent qu’environ 200 km.
L’Indycar fonce tout droit
Le coût des courses IndyCar est également beaucoup plus faible, l’équipe moyenne dépensant 20 millions de dollars ou moins par saison par rapport au plafond actuel de la F1 à 140 millions de dollars. Cette alternative « low-cost » est rendue possible grâce aux différences entre les deux séries.
Les pistes de l’Indycar
Par exemple, chaque IndyCar sur la piste partage le même châssis et le même ensemble aérodynamique, qui sont tous conçus et vendus par un fournisseur tiers plutôt que d’être développés en interne à un coût exorbitant. Il en va de même pour les moteurs des véhicules IndyCar, qui sont tous des V6 bi-turbo de 2,2 litres conçus et vendus par Honda ou Chevrolet (chaque équipe choisit son propre fournisseur de moteurs).
Les coûts de l’Indycar
Ces moteurs ne réduisent pas tout à fait la puissance du groupe motopropulseur hybride F1 actuel, bien qu’à plus de 700 chevaux, ils soient encore plus que ce qu’un simple mortel peut gérer avec compétence. Chose intéressante, bien que les moteurs soient évalués à des puissances inférieures, les courses IndyCar atteignent des vitesses beaucoup plus élevées que leurs homologues F1. En fait, la vitesse moyenne du vainqueur de l’Indy 500 2021 à Indianapolis était un record de 190 mph !