Tel Lavoisier qui affirmait que rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme, le moteur à vapeur n’a été qu’une variante des moulins à eau ou à vent. Mais à plusieurs détails près, ces deux innovations n’ont pas le même mode de fonctionnement.
Le moteur à vapeur, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un moteur dit à combustion externe qui fonctionne grâce à de la vapeur d’eau générée à partir d’une ou de plusieurs chaudières. Cette vapeur également appelée énergie thermique, subit une conversion en énergie mécanique. Il s’agissait d’une invention révolutionnaire qui permettait de faire mouvoir un engrenage sans solliciter la force de motricité humaine.
De l’eau pour produire de l’énergie mécanique !
La vapeur produite par l’eau chauffée à point, transite par un système de tiroir de distribution qui ouvre et ferme des lumières, pour atterrir dans le cylindre et fait pousser le piston. Le piston à son tour fait mouvoir le volant d’inertie grâce à l’axe de rotation de la bielle. À partir du mouvement du volant, deux autres composantes entrent en jeu. Il s’agit de la biellette, du tiroir d’admission et d’échappement. Le premier faisant mouvoir le second, et ce, de façon différente lorsqu’il s’agit d’un cylindre simple effet (le tiroir refermant d’un côté la lumière d’entrée de la vapeur et ouvrant un autre passage du même côté à la vapeur).
Tout ce mécanisme produisant de l’énergie cinétique et faisant mouvoir de façon continue le volant), ou à double effet (le tiroir fermant la lumière d’entrée d’un côté et l’ouvrant de l’autre.) Tout ce mécanisme est relié à la poulie d’entrée d’une machine à l’aide d’une liaison élastique.